JAimeLesAvions a écrit:Aviathor a écrit:Je suis bien d'accord. Une variante EFIS ne sert à rien car la diversité des systèmes est trop grande,
C'est justement pour ça que la variante est utile!
Mais à condition d'être correctement enseignée.
Le but de la variante, ce n'est pas d'enseigner à l'élève à se servir du système sur un avion particulier, mais le lui donner les information générales sur la variante en question de manière à ce qu'il aborde le manuel de vol de manière plus efficace avant de changer d'avion.
Toujours pas d'accord. C'est de la foutaise. Un Aspen 1000 va présenter une ergonomie totalement différente d'un G1000 à commencer par la manière de régler l'OBS, vérifier la source du CDI... Il faut donc comprendre l'installation particulière et non pas des généralités. Un lâcher sur chaque machine s'en occupe. Les généralités se trouvent dans des manuels.
De toute manière, pour qu'un enseignement soit efficace, il faut commencer par lire le manuel, afin de pouvoir faire le lien entre ce qu'essaie d'expliquer l'instructeur et les connaissances que l'on a acquises dans le manuel et ainsi savoir poser les bonnes questions - raccrocher les wagons. Et si on a lu le manuel, on sait dejà tout ce qu'on a besoin de savoir, y-compris les modes de pannes.
Pour les EFIS, il y a des constantes, des normes de présentation et pas mal de choses communes pour tous les EFIS, de même les pannes (, bien qu'on manque totalement de matériel pédagogique sur la question dans les écoles.)
La présentation c'est ce qu'il y a de plus facile.
Pour faire du VFR, on n'a pas besoin d'en faire tout un plat et exiger un doctorat. Aucun besoin de savoir utiliser la fonction FPL que très peu de pilotes VFR savent utiliser sur un GNS430. Aucun besoin de savoir faire de la navigation verticale, activer un segment entre deux WPT, comprendre l'origine d'une panne... Est-il en VFR nécessaire de savoir que si l'on perd le magnétomètre on risque de perdre l'AI? Il suffit de savoir choisir une fréquence radio, un code transpondeur, une fréquence VOR, choisir une radiale, caler l'altimètre, un "heading bug" et "altitude bug", et savoir appuyer sur le bouton rouge au cas où le PFD tomberait en rade. Je n'ai encore pas vu d'EFIS sans instrument de secours analogique parfaitement adapté au VFR. Donc à la rigueur on coupe les écrans et s'assure que l'avion ne tombe pas du ciel.
Si on veut faire de l'IFR c'est une toute autre histoire, mais là aussi ce n'est pas tant maîtriser l'EFIS que le système de navigation.