Luc Lion a écrit:Gilles131 a écrit:FbS a écrit:Ben non justement, à cause du couple gyroscopique de l'hélice, l'avion a tendance à piquer dans un virage à droite et cabrer dans un virage à gauche, ce qui fait qu'à gauche il suffit s'incliner alors qu'à droite il faut compenser beaucoup plus avec la profondeur...
Ah? Et c'est mesurable? Et perceptible par un pilote lambda??
Oui, oui !
Je suis un pilote lambda et je perçois cet effet lorsque je tourne avec 60° d'inclinaison (1 tour en un peu plus de 30 s à 90 kt).
Le nez est plus lourd à soutenir dans un virage à droite qu'il ne l'est dans un virage à gauche.
Par contre, avec 30° d'inclinaison, je ne sens pas de différence.
Luc
Oui mais justement, Fbs et toi dites exactement le contraire!
Si ton moteur tourne dans le sens des aiguilles d'une montre vu de la place pilote (moteur américain par exemple) le couple gyroscopique est cabreur en réponse à un moment de lacet à gauche, non? C'est-à-dire à l'opposé de l'effet que tu crois constater.
J'ai le sentiment qu'à part aux commandes d'un Bearcat ou d'un Sea Fury, l'effet purement gyroscopique est du second ordre et probablement totalement masqué par les effets aérodynamiques de la manœuvre et du souffle hélicoïdal.
Dans un lomcevak par exemple, les effets gyroscopiques ne deviennent prépondérants sur les effets aérodynamiques qu'à vitesse quasi-nulle, ce qui fait toute la magie de la figure.
Je pense que dans un virage, les effets ressentis sont bien plus liés à la combinaison de mouvements sur les deux axes lacet-tangage, et aux stabilisés et effets secondaires variés sur les trois axes, qu'à l'effet gyroscopique avec des hélices de taille et poids modestes.
Plus la dissymétrie du souffle hélicoïdal, sans compter les éventuelles dissymétries de la cellule...