Le forum des pilotes privés

Bonjour
Gee Bee
Tu as parfaitement raison
le Daimler c'est un compresseur entrainement mecanique en arriere du moteur avec sa prise d'air éloigné du capot .

Visuellement il suffit de regarder les 12 petites pipes échappment pour bien se rendre compte que il y a pas de turbo entrainé par les gaz échappement .
un vue éclaté du moteur et du compresseur nous montre le type de souflante .
comme je ne connais pas assez , je m'aventurais pas sur ce terrain ..
je suppose que l'entrainement mécanique n'est pas direct , vue le la réaction de la souflante a chaque coup de poigner a gaz, vue l'inertie de la souflante ?

André

Au temps pour moi, j'ai pensé compresseur et traduit "turbo", par habitude puisque aujourd'hui rares sont les compresseurs mécaniques. En fait, j'avais surtout à l'esprit les 61" au décollage et 67" de "military power" du  manuel de vol.

Bee Gee a écrit:................. A l'époque de la guerre seul les constructeurs américains maitrisaient le turbo compresseur qu'on trouve sur les P47, P38, B17 par exemple, ........

Sans oublier quand même que la première utilisation du turbo compresseur sur un avion date de 1917 sur le Bréguet XIV (turbo-compresseur Rateau). Selon notre habitude, le progrès né chez nous a été négligé, pour nous revenir d'ailleurs, bien plus tard

Ah, le Turbot ! juste cuit en pavé au four, un beurre blanc citronné par dessus . A coté, un coulis de poireaux tout bête.
Avec ça, un vin qui rehausse le tout... Je vote pour un riesling qui surprendra son monde.
Surtout, pas de riz, ça fait trop cantine.
Bon, ben voilà ...
Jan, riche et célèbre

Arrête, j'en ai déjà l'eau à la bouche et les babines qui dégoulinent !!!

À faire oublier le P 51...


... un comble !!

Jan Tutaj a écrit:Ah, le Turbot ! juste cuit en pavé au four, un beurre blanc citronné par dessus . A coté, un coulis de poireaux tout bête.
Avec ça, un vin qui rehausse le tout... Je vote pour un riesling qui surprendra son monde.
Surtout, pas de riz, ça fait trop cantine.
Bon, ben voilà ...
Jan, riche et célèbre

Oui, mais pour en revenir au sujet, est ce que ce turbot siffle quand il est chaud?

Dans le genre, il y a aussi le turbot sifflera trois fois ...

Jan Tutaj a écrit:Ah, le Turbot ! juste cuit en pavé au four, un beurre blanc citronné par dessus . A coté, un coulis de poireaux tout bête.
Avec ça, un vin qui rehausse le tout... Je vote pour un riesling qui surprendra son monde.
Surtout, pas de riz, ça fait trop cantine.
Bon, ben voilà ...
Jan, riche et célèbre

Pas de riz !!!
Et du risotto de riz venere tu en manges souvent dans ta cantine

Suis déçu, voilà un post fondamental qui part en c..



… en cuisine


pov P51, l'a pas mérité ça  

Bon, on va essayer d'arranger ça... c'est sûr que le P51D mérite mieux que quelques âneries de mauvais aloi...

J'ai assisté aux courses de Reno en 1980 (j'étais jeunot...), et je me souviens fort bien des sifflements particuliers de certains Mustangs dans la ligne droite des tribunes...
Certains hululaient, d'autres, non. Pourtant ils semblaient tous aller à pratiquement la même vitesse, vu des tribunes, et c'étaient tous des P51D (au moins ceux qui y ressemblaient encore...), donc des mécaniques similaires...
Je me suis laissé dire, alors, sur place, par des ricains rigolards (je n'ai peut-être pas tout pigé de leur jargon...) que ce sifflement particulier était dû à l'entrée d'air de refroidissement, qui fonctionnait en "sifflet" pour peu que le pilote mette "volontairement" du pied... pour le fun, tout simplement !
Autrement dit, une attaque légèrement oblique ferait siffler l'entrée d'air de refroidissement à grande vitesse...
Voilà, ce n'est que ma petite contribution à ce sujet qui traite de mon Pégase préféré !

Débat qui ne sera jamais clos
Il suffit de taper sur Gogol "P-51 mustang whistling sound" et on reçoit 50 pages d'explications les plus diverses.
C'est tout le mystère du P-51 Mustang.
Moi j'aime bien ne pas savoir et continuer d'écouter les arabesques sifflantes des P-51 à Duxford
Bons vols
JLSanto

Pour continuer un peu le sujet, cet avion est pil dans l'esprit américain: faciliter le travail du pilote. Ils avaient déjà compris que pour gagner une guerre il faut du monde et pour avoir du monde il faut que le matériel soit facile à utiliser. Très simple équation.

Ainsi il y avait sur cet avion les prémices des automatismes, la position des volets de refroidissement est piloté automatiquement, naturellement le pilote pouvait intervenir sur les switchs correspondants, automatic open close en cas de défaillance. Il y avait un régulateur de pression d'admission, l'entrée d'air dynamique est très efficace et occasionne de grands changements de pression d'admission selon la vitesse, Si bien entendu le pilote doit surveiller la mécanique cela lui évite d'avoir à jouer sur la manette de gaz en évolution dans le plan vertical. La PA est limité à 61 pouces, un fil à rompre permettait 67 pouces en surpuissance en cas de besoin. Les avions qui tournent à Reno sont tous modifiés, le dispositif de régulation est supprimé, ce qui permet de monter la PA à 120 pouces voir davantage. Le régime moteur max de 3000 t/min est poussé aux limites théoriques, 3300 t/m, les plus affutés et très préparés, avec injection de méthanol dépassent très largement 3000 cv contre 1500 pour le V1650-7 d'origine. Un sacré moteur ce Merlin.

C'est l'avion à train classique le plus facile qui existe, très docile au sol, manche secteur cabré la roulette est conjugué au palonnier sur un faible angle de braquage cela supprime quasi toute tendance au cheval de bois, manche secteur avant la roulette est folle et permet de virer sur place bien plus facilement qu'un D112. le seul truc à se méfier un peu c'est sa tendance au rebond à l'atterrissage, la meilleure méthode étant l'atterrissage de piste. Le profil laminaire de 1er génération décroche net sans prévenir.

C'est quand on le met dans l'eau que le P51 se fait le plus siffler en France. C'est plus de l'aérodynamique, c'est de l'hydrodynamique.

Jethro a écrit:ce sifflement particulier était dû à l'entrée d'air de refroidissement, qui fonctionnait en "sifflet" pour peu que le pilote mette "volontairement" du pied... pour le fun, tout simplement !

Vu que le but est d'aller le plus vite possible, et que 1 pou 2 kts d'écart peuvent faire gagner une course, ils doivent certainement faire attention à justement ne pas être en dérapage pour ne pas pénaliser la vitesse.

Manu

andre44 a écrit:Bonjour
Gee Bee
Tu as parfaitement  raison  
le Daimler c'est un compresseur entrainement  mecanique en arriere du moteur  avec sa prise d'air éloigné du capot .  

Visuellement il suffit de regarder les 12 petites pipes échappment pour bien se rendre compte que il y a pas de turbo entrainé par les gaz échappement .
un vue éclaté du moteur et du compresseur nous montre le type de souflante .
comme je ne connais pas assez , je m'aventurais pas sur ce terrain ..  
je suppose que l'entrainement mécanique n'est pas direct , vue le la réaction de la souflante a chaque coup de poigner a gaz,  vue l'inertie de la souflante ?       

André

En fait c'est bien un entrainement mécanique, le V12 donne un couple relativement lissé et permet aussi le réducteur hélice à engrenage droit sans guère de problème,  les 2 étages de compresseur sont en prises en permanence mais à 2 vitesses, le shift se faisant automatiquement par capsule barométrique (ou à la demande du pilote), de plus avec la régulation hélice il n'y a pratiquement pas de variation de régime moteur, donc en vol ça ne craint guère le coup de manette de gaz..

Le dérapage qui est ici l'obsession n'est jamais totalement nul sur un avion, surtout quand on n'a qu'un bille comme moyen de contrôle, de faibles angles de dérapage n'entraine que de très faible variation de trainée, et puis sur un avion à hélice rien ne dit que le dérapage nul soit optimal, ceci dit juste pour relancer une des vieilles querelles habituelles !

Ca c'est vrai. Avec le POIC pieds au plancher on a une 1/2 bille à gauche en croisière, et pourtant il croise à 110 kt, ce qui en fait un des D113 les plus rapides que je connaisse. Et en centrant la bille, aucune amélioration au badin. Sûr que ce n'est pas scientifique comme méthode de mesure de vitesse, d'autant que l'autre instrument en cause (la bille) n'est pas non plus d'une grande précision.

Bon on est loin du Mustang. Quoique !