Avec nos trapanelles, la route à suivre dépend de la longueur des pattes de l’oiseau…
Avec une autonomie respectable, route classique , 3 étapes maritimes :
Stornoway / Reykjavik / Narsarsuak (Sud Groenland) / Goose Bay
Avec une autonomie plus limitée, faut prendre le chemin des écoliers, aller chercher des nids plus au nord et multiplier les étapes :
Kirkwall (par ex) (Nord Écosse) / Vagard (Îles Féroé) / Reykjavik / Kulusuk (Est Groenland) / Sondrestromfjord (Kangerlussuaq) (Ouest Groenland ) / Frobisher Bay (Iqualit) Terre de Baffin) / Fort Chimo (Kujjuaq) (Nord Canada)
Une anecdote : sur l’étape Kulusuk / Sondestrom, au soleil au-dessus de la "couche", 650 km à l’estime, pas de GPS en ces temps là, avec 40 à 45 degrés de déclinaison magnétique, je craignais de rater la cote de la mer de Baffin… J’ai longuement hésité à passer dessous, mais la carte était totalement blanche… "relief inconnu" et pas de trous. Quand les fjords sont apparus, je n’ai pas réalisé… Quelques jours plus tard, à San Francisco, sur un Flight Magazine, je lisais le récit d’un pilote rescapé, ayant miraculeusement et involontairement posé son Twin Comanche, sur la neige fraîche, à 3000 m d’altitude, en croyant percer la couche nuageuse lors de la traversée du Groenland...
Information : j’ai appris avec surprise, il y a quelques semaines, en suivant les aventures du "Silver Spitfire", qu’il avait fait escale "entre" Sondestrom et Frobisher, sur l’
île de Broughton, ce qui permet de diviser la la plus longue (900 km) des étapes du chemin des écoliers… Et un tampon de l’
aéroport de Qikiqtarjuaq du Nunavut sur un carnet de vol, ça vaut peut être le détour !
Souvenirs douloureux… les maringouins en terre de Baffin... prévoir la bombe insecticide...