Max8992 a écrit:teubreu a écrit:Aviathor a écrit:En plus des exigences réglementaires pour l'emport de passagers, malheureusement de nombreux clubs exigent une expérience récente, non-pas sur un avion de même classe (SEP), mais sur un avion de même modèle, ce que je trouve est un peu abuser. Si on a volé sur C172 dans les trois derniers mois, on ne peut pas voler sur DR400. Pour voler sur DR400-180 il faut une expérience récente sur DR400-180, et non pas sur -120, ni sur le Bonanza...
Autant l'AESA a introduit la "proportionalité" dans l'élaboration de leurs règles, autant les clubs ne l'ont pas.
Tout à fait, je m'étais inscrit en club pour emmener des amis 2 ou 3 fois par an si l'occasion se présentait.
Les clubs mettent tellement des bâtons dans les roues avec des exigences sorties de nulle part que j'ai laissé tomber. Je fais toujours une trentaine d'heures annuelles SEP en travail aérien, donc la justification de la sécurité dans mon cas ne posait pas plus de problème qu'un pilote de club standard.
Un privé me prête son avion et ils ont perdu un membre.
Et se sont peut-être évité de gros ennuis Les clubs ont souvent une longue expérience du maintien des compétences de leurs membres,....................
+ 1
Il faut le vivre pour croire que l'on risque fréquemment de rencontrer des situations défiant l'entendement, que beaucoup pensent impossibles. Et pourtant !
Il faut bien réaliser qu'un aéroclub fonctionne sur un paradoxe : une grande liberté d'action des membres pilotes, mais aussi une responsabilité personnelle des dirigeants lorsqu'un événement se produit. Tous les dirigeant ayant un peu de "bouteille" peuvent témoigner de ce qui se passe lorsque survient un événement important, voire grave. en gros :
- aviez-vous connaissance des intentions du pilote ?
- quelles mesures aviez-vous prises pour éviter ce type d'événement
Précisons tout de suite que répondre "
c'est la responsabilité du pilote" à la question 2 ne fonctionne que si on peut démontrer qu'il existe en amont un nombre suffisant de filtres raisonnablement efficaces. . La confiance mutuelle peut marcher dans un cercle restreint, pas lorsqu'on dépasse quelques dizaines de personnes dont une partie considère un club comme une entreprise à son service devant répondre à tous ses désirs sans imposer la moindre contrainte.
Ceux qui sont incapables de se plier aux exigences d'une collectivité ont toute liberté de faire le choix de la propriété. c'est là qu'ils découvriront les joies de l'utilisation sans contrainte (??)....... sous leur entière responsabilité au lieu de celle du club et ses dirigeants