Page 1 sur 7

Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 09:05
de Bloom
Salut à tous !
J’ai encore besoin de vos lumières :)
Je compte effectuer un « tour de France » sur 2019/2020,
Ça se fera en une multitude de week-end et petites semaines (en fonction de dame météo et des dispos des personnes visitées)

Mes questions sont axées sur le côté pratique de la chose :
- Comment faire dormir l’avion dans chaque Aerodrome ?
Est-ce que de bonnes âmes prêtent / louent un bout de hangar pour la nuit ?
Actuellement je loue des avions en métal, je connais les avantages et inconvénients, qu’en est-il des avions composites ? Ça peut dormir à l’extérieur ? Il y a-t-il un risque de dégradation « volontaire » genre acte de malveillance ? (Jamais vu ça à mon Aerodrome mais....)

- côté financier, j’ai commencé à regarder et pas mal de « gros » aéroport facturent le stationnement à l’heure, je pense privilégier les
Clubs et aérodromes quite à faire quelques bornes en taxi...

Avez vous un retour d’expérience à me faire ?
La formation PPL nous fait pratiquer des touchés et « complets » avec un départ quasi immédiat, et je manque d’expérience en ce qui concerne un complet de plusieurs jours !
Merci à tous :)

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 09:50
de chibani
Personnellement j ai laissé quequefois mon avion de club passer la nuit sur un aérodrome non gardienné (et gratuit) comme Berck ou Eu Mers et j ai très mal dormi craignant de retrouver la machine vandalisée ou réservoirs vides.
Maintenant je reste sur des plateformes cloturées, surveillées et payantes.
Evidement s il y avait ce service gratuit...

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 09:53
de Tontonlyco
Le problème est la place dans les hangars, c'est rare, à Millau il en reste 4 ou 5 le prix pour la nuit est de 10€ mais la taxe d' atterrissage est gratuite.


Si l'avion reste dehors ne pas oublier d'emporter un dispositif d'ancrage, l'avantage des aéroports importants est le gardiennage de nuit qui exclu pratiquement le vandalisme sur un avion laissé au parking.

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 10:19
de teubreu
Tontonlyco a écrit:ne pas oublier d'emporter un dispositif d'encrage

d'ancrage ou d'encrage en vue de graffitis ?

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 10:33
de Matthias
Vous avez eu des expériences de vandalisme ?
Je suis assez naïf...

Pour l'essence, je vérifie toujours avec la pipette... ce qui oblige d'emporter un "3 marches" en alu pour les ailes hautes.
Expérience faite à Mimizan, pas d'escabeau au refuel

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 11:31
de Gilles Dutruy
Bonjour,

Le vrai risque finalement serai qu'on contamine ton essence ou que quelqu'un te vole ton carburant (arrivé une fois sur mon aérodrome en Suisse) et que tu ne t'en aperçoives pas. S'il y a une dégradation structurelle (arrivé une fois à un ami en voyage en France) tu t'en apercevras.

Ces occurrences son tellement rares que je me prive pas de voyager pour autant. Mon choix d'aérodrome repose avant tout sur sa localisation et sa desserte pour rayonner ensuite. N'importe quel avion peut dormir dehors quelques nuits par année avec les bâches adéquates.

Voyage, de préférence avec un autre avion et un pilote plus expérimenté dans ton avion ou dans l'autre.

Cordialement,

Gilles

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 11:39
de Leon Robin
Tous les avions peuvent "dormir" dehors sans aucun problème, même ceux qui sont habituellement abrités dans un hangar.
Dans mon club, des "kits voyage" sont mis à la disposition des pilotes qui partent pour plusieurs jours : une boîte fermée en plastique contenant des piquets et câbles d'amarrage, le marteau ou maillet pour les enfoncer (l'instrument à ne pas oublier), bidon d'huile et entonnoir, ainsi que des chiffons et un nécessaire à nettoyer les vitres. Cela trouve sa place dans la soute à bagages et constitue le meilleur moyen de ne rien oublier et d'avoir tout sous la main. Ne pas oublier l'indispensable barre de manoeuvre, car il est rare de ne pas avoir à déplacer l'avion à la main pour l'installer ou le sortir de sa place de stationnement.
Selon l'avion, il faudra aussi prévoir les blocages de gouvernes (éclisses ou dispositifs agréés) pour bloquer les commandes, ainsi que les cache-pitot et prises statiques qui, normalement doivent toujours se trouver dans l'avion.

De plus en plus de terrains sont maintenant clôturés ce qui donne au moins un avantage en retour des contraintes que cela impose. Il faut se rappeler que très peu l'étaient il y a encore une vingtaine d'années ; à cette époque, on ne s'inquiétait pas de laisser un avion dehors dans ces conditions, mais le "progrès" est passé par là.

A part les grands aéroports et quelques petits terrains dont le gestionnaire a pris la grosse tête, stationner un avion pour la nuit, voire un ou deux jours n'est pas prohibitif. Il existe souvent des forfaits, variable selon chaque cas. A titre d'exemple, Cannes-Mandelieu (LFMD) applique (monomoteurs légers < 2tonnes) un forfait jour (atterrissage + stationnement) de 30,83 € TTC, plus 50% de ce tarif par journée de stationnement supplémentaire. C'est dans la fourchette haute (hormis grands aéroports)

Le site de l'Union des aéroports français donne des liens vers les sites des divers terrains et leur exploitant, par lesquels on peut obtenir les tarifs. Beaucoup les proposent en ligne.

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 14:01
de Philippe Warter
J'ai toujours laissé mon avion dehors en voyage. Attaché au niveau des ailes et de la roulette arrière.
Sur des terrains généralement non clôturés. Pour des montants vraiment pas très élevés, sauf sur les très grands terrains, comme Berlin par exemple.
De toute façon, on n'a pas vraiment le choix, si on veut faire un tour des îles par exemple (Oléron, Yeu, Belle-Ile, Ouessant, Anglo-Normandes, superbe balade que je recommande, avec des distances très raisonnables).
On une sortie en Corse. Avec camping à côté de l'avion à Propriano par exemple. Idem pour Biscarrosse, beaucoup d'avions dehors à la belle saison.

Idem pour les balades en Angleterre. Prendre contact au préalable avec le gestionnaire, camper sur le terrain ne pose pas de problème si on vise les petits aérodromes PPR (Headcorn, Popham, etc ...).
Pour des montants raisonnables.

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 15:08
de Delépine
Philippe Warter a écrit:Headcorn, Popham, etc ...


Popcorn, d'accord, mais Headham, je ne connais pas.

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 18:49
de Henri Payre
Pour l'essence (vol ou contamination), il y a une solution, c'est les bouchons à clé qu'on installe le soir. Seulement, il faut remettre les bouchons normaux avant de voler, sinon les dépressions (extrados) aspirent l'essence par le trou de la clé à une vitesse impressionnante (c'est du vécu).

Pour dormir tranquille, camper à côté de l'avion, tout simplement, et donc choisir de petits terrains en herbe. De plus, le café sur le butagaz au petit matin, c'est un régal.

Henri

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 19:35
de Apachoman
Bonsoir,

Jamais eu de mauvaise expérience de cet ordre en voyage.

Néanmoins, si ça vous stresse :
https://www.raja.fr/adhesifs-cerclage-collage/adhesifs-haute-resistance-et-de-securite/etiquettes-et-rubans-adhesifs-de-securite/etiquette-de-securite-sans-transfert-rajatape_PDT00519.html

Utilisé au boulot, ça fait bien le job.

Bonne soirée,
Clément

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Dimanche 16 Décembre 2018 19:43
de Aviathor
Bloom a écrit:Mes questions sont axées sur le côté pratique de la chose :
- Comment faire dormir l’avion dans chaque Aerodrome ?
Est-ce que de bonnes âmes prêtent / louent un bout de hangar pour la nuit ?
Actuellement je loue des avions en métal, je connais les avantages et inconvénients, qu’en est-il des avions composites ? Ça peut dormir à l’extérieur ? Il y a-t-il un risque de dégradation « volontaire » genre acte de malveillance ? (Jamais vu ça à mon Aerodrome mais....)


Les avions dorment très bien dehors à condition de les border un peut et leur chanter une berceuse. A moins d'avoir peur de la neige et du gel, il n'y a pas raison de le mettre dans un hangar, sauf éventuellement pour des raisons de sécurité sur un aérodrome "ouvert". Comme l'ont dit d'autres, prévoir un kit d'amarrage. Cela suppose du stationnement sur l'herbe. Mon expérience en France est qu'il y a aseez peu de plateformes qui ont du stationnement en dur avec des anneaux d'amarrage. Si on a un avion très léger, ou si du vent est prévu,  il faut s'organiser.

En ce qui concerne les bouchons de réservoirs, je ferme maintenant systématiquement mes bouchons à clé, même si en 25 ans il ne m'est jamais rien arrivé.

- côté financier, j’ai commencé à regarder et pas mal de « gros » aéroport facturent le stationnement à l’heure, je pense privilégier les
Clubs et aérodromes quite à faire quelques bornes en taxi...


Très souvent tu as un forfait atterrissage et 24 h de stationnement. Sur beaucoup de plateformes ce forfait est très raisonnable. Le prix peut aller de 10 euros (Caen, Cherbourg), à quelques dizaines d'euros, et à mon sens en vaut le coût. C'est 15 € à La Rochelle, Perpignan et Avignon c'est environ 20 €, tout comme Le Touquet. Toulouse-Blagnac m'a facturé 44,32 € l'été dernier. Certaines plateformes ont des tarifs fous, tel que Bordeaux Mérignac ou Nantes-Atlantique qui ont l'assistance au sol obligatoire (sauf à demander à l'aéroclub en ce qui concerne Nantes)

Donc, les "grandes" plateformes ne sont pas nécessairement ruineuses.

Avez vous un retour d’expérience à me faire ?
La formation PPL nous fait pratiquer des touchés et « complets » avec un départ quasi immédiat, et je manque d’expérience en ce qui concerne un complet de plusieurs jours !


C'est dommage que l'on apprenne pas à utiliser les publications aéronautiques dans le cadre de l'enseignement PPL.

Lorsque je vais sur une plateforme que je ne connais pas, je commence par lire l'AIP section AD pour voir les heures d'ouverture, les services (disponibilité de carburant, moyens de paiement acceptés), moyens de transport, disponibilité de voiture de location... Ensuite je lis le texte pour voir s'il y a des restrictions tel que PPR, créneaux (slots), assistance obligatoire. Si j'ai un doute ou je souhaite une précision je peux aller dans un forum pour voir les retours des pilotes qui ont visité la plateforme récemment, ou appeler l'aéroport. Ensuite je vérifie les NOTAMs pour voir s'il y a des horaires d'ouverture différentes de celles de l'AIP par exemple, ou autres restrictions. C'est souvent une bonne idée d'envoyer un pré-avis aux opérations avec l'immatriculation, le type d'appareil et les intentions (date/heure d'arrivée et de départ), et éventuellement des demandes particulières tel que stationnement sur poste en dur. Ca permet de ne pas les prendre par surprise.

Lorsque je me rends dans un pays exotique, je lis les principales informations de AIP GEN et ENR, notamment les conditions d'entrée sur le territoire. Certains pays requièrent une autorisation préalable, tel que la Macédoine et l'Albanie par exemple. Il faut envoyer les papiers de l'avion, ceux du pilote ainsi que les dates et heures d'entrée et sortie du territoire.

Avant le vol j'étudie le plan de l'aéroport pour avoir une idée de l'emplacement de l'air de stationnement, la carte de roulage au sol, le profile de la piste, les approches et l'arrivée. Si une transition IFR-VFR est prévue, je vérifie les altitudes de sécurité et essaie d'anticiper ma trajectoire.

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Lundi 17 Décembre 2018 11:11
de Max89000
Henri Payre a écrit:Pour l'essence (vol ou contamination), il y a une solution, c'est les bouchons à clé qu'on installe le soir. Seulement, il faut remettre les bouchons normaux avant de voler, sinon les dépressions (extrados) aspirent l'essence par le trou de la clé à une vitesse impressionnante (c'est du vécu).
...
Henri



? Image
jamais vu l'essence se sauver par la serrure - un comble Image Bouchons à clé sur mon MCR comme j'en avais sur mon Europa et bien avant sur mon TB20 ...

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Lundi 17 Décembre 2018 11:16
de Max89000
Philippe Warter a écrit:J'ai toujours laissé mon avion dehors en voyage. Attaché au niveau des ailes et de la roulette arrière.
Sur des terrains généralement non clôturés. Pour des montants vraiment pas très élevés, sauf sur les très grands terrains, comme Berlin par exemple.
De toute façon, on n'a pas vraiment le choix, si on veut faire un tour des îles par exemple (Oléron, Yeu, Belle-Ile, Ouessant, Anglo-Normandes, superbe balade que je recommande, avec des distances très raisonnables).
On une sortie en Corse. Avec camping à côté de l'avion à Propriano par exemple. Idem pour Biscarrosse, beaucoup d'avions dehors à la belle saison.

Idem pour les balades en Angleterre. Prendre contact au préalable avec le gestionnaire, camper sur le terrain ne pose pas de problème si on vise les petits aérodromes PPR (Headcorn, Popham, etc ...).
Pour des montants raisonnables.



+1 (sauf que moi j'attache la roulette de nez Image)

Les terrains en herbe sont généralement plus conviviaux, surtout s'ils sont privés (et que le gestionnaire t'accorde le droit de t'y poser, quasi toujours - suffit de demander gentiment) et on peut parfois trouver une place en hangar. Tout ou presque a été dit sur les terrains en dur et on y trouve aussi des gens sympa pour héberger ta machine (si tu passe à Auxerre, n'hésite pas à me contacter en MP).

Re: Tour de France, comment, ou, combien ?

MessagePosté: Lundi 17 Décembre 2018 13:39
de Leon Robin
sur les terrains en dur, lorsqu'on ne peut pas planter de piquets les parkings sont souvent équipés de câbles au sol ou de points d'attache intégrés. D'où l'intérêt, quoi qu'il arrive, du kit de voyage contenant des "bouts" d'amarrage