Zones R196 Gap-Valensole
Posté: Vendredi 2 Mai 2008 15:01Puisqu'il est incidemment question de ces nouvelles zones dans un autre sujet, parlons-en ici plus en détail.
En Région P.A.C.A., les zones Gap-Valensole, c'est le sujet qui fâche ! Et pour cause, c'est le parfait exemple de "concertation" prétexte qui aboutit à imposer un projet déjà bouclé après avoir fait semblant d'écouter les "concertés" (je me demande si j'ai bien orthographié ce néologisme
).
La R196C en surprend déjà beaucoup, mais regardez bien les R196 A et B. Plancher à 3300 ft sol, cela semble acceptable au premier coup d'oeil. En plaine, ça peut aller, mais regardez bien ce que cela donne ici. Examinons le cas parfaitement réaliste d'un vol Cannes-Barcelonnette par beau temps. Le relief se situe entre 5000 et 9000 pieds, coupé de vallées tantôt perpendiculaire, tantôt parallèles à la route. Le fond de ces vallées se situe entre 1200 et 3600 pieds.
En période d'activation de ces zones, le VFR qui veut "profiter" de la possibilité qu'on lui a généreusement accordée de voler sous le plancher de la zone va donc devoir s'initier à la navigation tactique, plongeant dans la vallée transversale et remontant dès la vallée franchie. Bon, plonger de 3000 pieds ou plus, pour franchir ensuite la crête d'en face après être remonté de 3000 pieds en 4 ou 5 nautiques, ce n'est pas précisément comme ça qu'on nous apprend à naviguer. Plus difficile avec nos avions de club qu'avec un pointu. La variante est de suivre une vallée parallèle à la route et située à 3500 ft, à moins de 3300 pieds/sol et de monter progressivement pour franchir, 10 nautiques plus loin, le relief de 9000 ft à plus de 500 ft/sol, pour rester dans la réglementation, soit une Vz moyenne de 500 ft/mn en altitude. On voudrait nous contraindre à faire tout ce qu'on déconseille à tous les pilotes en montagne qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Autre hypothèse : sous le couvert d'une apparente "liberté", on établit des conditions telles qu'il faut renoncer à utiliser cet espace, prétendument libre, mais inutilisable dans ces conditions. Pour ceux qui ne connaissent pas la région, sortez cartes et règles, c'est un exercice intéressant, qu'on peut varier à loisir entre les différents aérodromes qui se trouvent dans, ou à proximité, de ces zones.
En Région P.A.C.A., les zones Gap-Valensole, c'est le sujet qui fâche ! Et pour cause, c'est le parfait exemple de "concertation" prétexte qui aboutit à imposer un projet déjà bouclé après avoir fait semblant d'écouter les "concertés" (je me demande si j'ai bien orthographié ce néologisme
).La R196C en surprend déjà beaucoup, mais regardez bien les R196 A et B. Plancher à 3300 ft sol, cela semble acceptable au premier coup d'oeil. En plaine, ça peut aller, mais regardez bien ce que cela donne ici. Examinons le cas parfaitement réaliste d'un vol Cannes-Barcelonnette par beau temps. Le relief se situe entre 5000 et 9000 pieds, coupé de vallées tantôt perpendiculaire, tantôt parallèles à la route. Le fond de ces vallées se situe entre 1200 et 3600 pieds.
En période d'activation de ces zones, le VFR qui veut "profiter" de la possibilité qu'on lui a généreusement accordée de voler sous le plancher de la zone va donc devoir s'initier à la navigation tactique, plongeant dans la vallée transversale et remontant dès la vallée franchie. Bon, plonger de 3000 pieds ou plus, pour franchir ensuite la crête d'en face après être remonté de 3000 pieds en 4 ou 5 nautiques, ce n'est pas précisément comme ça qu'on nous apprend à naviguer. Plus difficile avec nos avions de club qu'avec un pointu. La variante est de suivre une vallée parallèle à la route et située à 3500 ft, à moins de 3300 pieds/sol et de monter progressivement pour franchir, 10 nautiques plus loin, le relief de 9000 ft à plus de 500 ft/sol, pour rester dans la réglementation, soit une Vz moyenne de 500 ft/mn en altitude. On voudrait nous contraindre à faire tout ce qu'on déconseille à tous les pilotes en montagne qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Autre hypothèse : sous le couvert d'une apparente "liberté", on établit des conditions telles qu'il faut renoncer à utiliser cet espace, prétendument libre, mais inutilisable dans ces conditions. Pour ceux qui ne connaissent pas la région, sortez cartes et règles, c'est un exercice intéressant, qu'on peut varier à loisir entre les différents aérodromes qui se trouvent dans, ou à proximité, de ces zones.
