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Bonjour,

La vitesse de descente sous parachute est elle vraiment supérieure aux efforts que peuvent endurer le train d’atterrissage ?
Je me demandais si un pilote qui tire le parachute pile à la verticale d'une piste (pas vent) , peut espérer ne pas trop casser la machine ?

Cordialement
Eric

Je pense que dans tous les cas la machine est morte.

Christophe (Luçon-Chasnais LF8523)

Le train et la structure des sièges sont conçus pour encaisser le choc avec la vitesse verticale du parachute (1700 ft/mn) si j'ai bonne mémoire) , équivalent d'une chute de 4m de haut.
Mieux vaut donc tomber sur un truc mou.

eric06 a écrit:La vitesse de descente sous parachute est elle vraiment supérieure aux efforts que peuvent endurer le train d’atterrissage ?

oui, le manuel du SR20 donne une vitesse de descente sous parachute de 1500 ft/min alors que les normes de certification du train principal d'un avion, si j'ai bonne mémoire, disent qu'il doit pouvoir subir 600 ft/min sans déformation permanente.

JodelD140 a écrit:Je pense que dans tous les cas la machine est morte.

Christophe (Luçon-Chasnais LF8523)

Sérieux?

Il faudra juste recoller la queue puis donner deux couches de peinture?

Sans z

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Le parachute a pour unique fonction de sauver des vies humaines et non d'éviter les dégâts à l'appareil.

Si vous avez des doutes à ce sujet, je vous invite à lire la brochure de CirrusAircraft, vous serez édifiés: http://cirrusaircraft.com/static/img/CAPS_Guide.pdf

Bons vols,
Luciano

NB: et il en va de même pour les autres constructeurs offrant la possibilité d'intégrer un parachute à leurs aéronefs.

Tout ceci soulève une question: en cas de pépin autre que perte de contrôle ou rupture structurelle, vaut-il mieux essayer de se vacher ou déclencher le parachute si c'est pas trop mal pavé autour?

Salut,

Dans la situation que tu décris (appareil parfaitement manœuvrable, terrain accueillant), je pense que je préfèrerais la vache plutôt que le parachute à condition que je connaisse bien l'appareil et à que mes derniers entraînements d'atterrissage forcés soient récents.

Bons vols,
Luciano

eric06 a écrit:La vitesse de descente sous parachute est elle vraiment supérieure aux efforts que peuvent endurer le train d’atterrissage ?
Je me demandais si un pilote qui tire le parachute pile à la verticale d'une piste (pas vent) , peut espérer ne pas trop casser la machine ?

Les sytèmes de sécurité sont les pour l'équipage, la sauvegarde du matériel n'est pas prise en compte.

On se sert même en général de la destruction du matériel pour protéger les occupants (zones de déformation, points de rupture programmée).

Donc le parachute, c'est pour éviter la caisse en sapin, pas pour permettre à l'avion de revoler.

Manu

700 pieds sol, c'est l'altitude minimale pour le Cirrus pour pouvoir tirer le parachute

Mais quand il y a le feu, et qu'on a qu'un QNH, ce n'est pas évident de savoir précisément combien y a t il d'eau sous la quille.

700 fts c'est grosso modo un hauteur de circuit; à part au-dessus du brouillard ou de l'eau, ça ne devrait pas être très difficile à visualiser !
Et dans ces cas là je pense que tirer le parachute reste l'option la plus raisonnable.

L' autre question ce serait de savoir ce que l'on fait à cet endroit là et surtout de comment ne pas y arriver.

Bons vols
Luciano

Luciano a écrit:Salut,

Dans la situation que tu décris (appareil parfaitement manœuvrable, terrain accueillant), je pense que je préfèrerais la vache plutôt que le parachute à condition que je connaisse bien l'appareil et à que mes derniers entraînements d'atterrissage forcés soient récents.

Je fais un vol annuel avec un instructeur cirrus. J'ai senti que depuis 2 ans, les manoeuvres d'encadrement et d'interruption volontaire de vol sont maintenant précédées de la question d'ouvrir ou non le parachute.

Je pense que les statistiques de sécurité sont là, et que le parachute est quelquefois la solution la plus sûre. Les pilotes d'ULM dont beacuoup d'appareils sont équipés, pourront peut-être donner leur avis ?

Pas grand chose à voir pour aller aux vaches entre un Cirrus de 1,3 tonne à 80kt et un ulm de 472,5kg à 80 km/h

Sur une vidéo aero-news.net il y a un an ou deux ils parlaient des de la hausse des prix des assurances cirrus car les utilisateurs avaient tendances à le tirer dans des conditions non dramatiques et auraient pu aisément poser... La gâchette un peu facile quoi.