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Les Administrateurs
cda a écrit:Il y a quelques années panne moteur au décollage de Corse vers Cannes :
https://www.ladepeche.fr/article/2009/1 ... racle.html
Clément était allé gentiment raconter son aventure dans plusieurs districts.
Il expliquait toutes les complications au retour à Cannes sans clefs de voiture et de maison, sans papiers....
Bons vols
Gilles131 a écrit:Le moteur ne sait pas qu'il survole la mer.
howald a écrit:vadidou a écrit:On s'est retrouvé à s’insérer dans un trafic ultra dense en arrivant trop haut... 3000ft à perdre en 1 minute 30 c'était perdu d'avance.
…
Permettez une suggestion de calcul mnémotechnique pour savoir quand commencer la descente en IFR: penser en distance et pas en temps.
Soit D la distance pour commencer la descente :
D = 3 Nm par 1000’ à perdre + 1Nm par 10 kt de vitesse à perdre
Application numérique :
Altitude de croisière = 10000’
Altitude visée à l’IAF = 4000’, donc 6000’ à perdre
Vitesse croisière d’un Mooney 20 Ovation = 170 kt
Vitesse pour sortir le train = 130 kt, donc 40 kt à perdre
Calcul D = (3*6)+4=22 Nm avant
L’avantage de cette méthode est qu’elle ne dépend pas trop de la vitesse. Ni horizontale ni verticale.
Et Dieu sait qu’un Mooney est dur à faire ralentir.Et facile à accélérer dès qu’on pique.
Rotule a écrit:Ouais mais il n'était pas du tout en forme !
"Une opération de maintenance avait été réalisée 7 mois avant l’accident dans un atelier agréé pour ce type d’avion.
A cette occasion, une analyse d’huile a été faite. Le rapport mettait en évidence des teneurs en métaux d’usure supérieures à la normale !!!
7 mois avant !!
Le laboratoire a conseillé un contrôle immédiat. Aeromecanic a informé le contrôleur qui a demandé à ce que le client soit informé. Le client avait déjà récupéré l’avion et avait réalisé quelques vols. Au moment de l’accident, l’avion avait volé durant environ 32 heures.
Perso il y a faute du pilote aggravée par le survol de la mer agitée ou le repérage est plus difficile !
BEA a écrit:Il en est de même des résultats de l’analyse d’huile faite après la dernière opération de maintenance et qui pouvaient refléter une usure anormale du moteur. Les symptômes de l’arrêt du moteur décrits par le pilote ne sont pas cohérents avec un serrage ou avec la rupture d’un organe.
BEA a écrit:Lors de l’entrée de l’avion dans l’atelier, le contrôleur avait demandé qu’une analyse de l’huile du moteur soit réalisée en plus des travaux prévus. Bien que cette opération ne soit pas inscrite dans le programme d’entretien
Aviathor a écrit:le filtre à huile qu'il faudrait idéalement découper et inspecter à chaque changement d'huile.
Aviathor a écrit:Eh, beh. Tu y vas avec les conclusions!
Rotule a écrit:Je persiste, l'analyse d'huile était dans le rouge partout surtout Ni: 74 ppm !!
Rotule a écrit:Que pensez-vous de l'explication de Bush dernier post en bas de page :
Atterrissage d'urgence d'un ULM dans un champs, Bernay, Eure (crash-aerien.news)
Bush Pilot a écrit:un joint ou un collier de serrage, ou même une tubulure devient défectueux au point de produire une fuite d'air au niveau de cette jonction turbocompresseur / moteur. Le turbo continue de produire de l'air sous pression, mais cet air ne pénètre plus à pression suffisante dans les cylindres du moteur. Le manomètre indique aussitôt cette diminution de pression admission ("vers 10" a-t-il été déclaré).
La quantité d'essence injectée ne change pas puisque sur le moment personne ne touche au réglage de la manette rouge du débit carburant. Avec cet air aspiré à pression ambiante et donc à pression diminuée ("descendue à 10"), l'essence arrive alors en trop grande quantité.
Gilles131 a écrit:Le moteur ne sait pas qu'il survole la mer.
Matthias a écrit:Certe, mais le pilote le sait et s'y prépare, générant ainsi un stress positif qui lui permet, entr'autre d'être en meilleure disposition pour affronter la dite panne (prévol, check-list de panne, port des gilets etc...)Gilles131 a écrit:Le moteur ne sait pas qu'il survole la mer.
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