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Re: Modération

MessagePosté: Mercredi 9 Janvier 2013 21:41
de Leon Robin
Haflinger a écrit:merci pour l'info du clavier virtuel que je ne connaissais pas ..........., comment tu as fais pour le faire apparaitre je n'ai pas l'icone ad-hoc ?

Il faut cliquer sur "Basculer en mode WYSIWYG" en haut à droite de la fenêtre d'édition

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 11:47
de Luc Lion
Marrant cette discussion sur "à priori" et "a priori".

Je rappelle aux linguistes du forum que, si c'était du latin classique, on écrirait "a priore".
La transformation du "e" en "i" provient de la cohabitation d'un latin ecclésiastique (qui se veut "classique") et d'un bas-latin vernaculaire ou roman, à l'époque carolingienne.
Il s'agit donc d'une locution française empruntant au latin et pour laquelle deux graphies sont acceptées "à priori" et "a priori".

Que vous choisissiez l'une ou l'autre forme, vous serez en bonne compagnie ; Marin Mersenne écrivait "a priori" en 1626 (il écrivait aussi "differance") et Voltaire écrivait "à priori" en 1738.
(source: Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)

Par contre "illico" est un emprunt direct du latin "illico".

Tant qu'à couper les cheveux en quatre, on pourrait choisir une chevelure plus aérienne...

Luc

edition: correction jethrographique pour protéger les c.. ecclésiastiques

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 12:10
de jp trimouille
"a" et "priori/priore" sont deux questions différentes, et non une seule.
"à" est bien la marque de l'incompréhension, similaire dans un autre genre à "kW/h". Donc à ne pas écrire, à l'inverse d'un éventuel débat sur "priori".
Il ne faut surtout pas chercher des références orthographiques chez les auteurs jusqu'au début du XVIIIè ; le moindre livre contient des centaines de ce que nous appellerions fautes.
Donc, je te trouve laxiste ce matin.
Je reconnais modestement que rigueur et précision sont les deux mamelles de la médiocrité hors du domaine scientifique ; et dans le domaine scientifique elles le sont encore lorsqu'on se cantonne à la forme. Par exemple, je ne me prosterne pas devant les rigoureux maniaques qui ont inventé puis mis dans les livres de classe le dioxygène, le dichlore, etc. Ecrire "kWh" et non "kW/h" est en revanche une question de fond et non de forme : la mauvaise écriture trahit l'incompréhension.

Ne voudrais-tu pas discuter, ce serait intéressant, l'affirmation de Léon sur le soulagement des haubans par des tubes de bazooka. A part le cas de vol négatif où le flambage voudrait se faire avec flèche vers le haut plutôt que vers le bas, vers le bas plutôt que vers le haut, je ne comprends pas quel serait l'avantage question RdM.

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 12:27
de Jethro
Luc Lion a écrit: ...
Tant qu'à couper les cheveux en quatre, on pourrait choisir une chevelure plus aérienne...

Luc

Une  chevelure... ecclésiastique, peut-être Image Image

Image Image Image Image Image......

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 12:39
de Jethro
Je  reconnais que l'hypothèse de la sodomie de diptères à l'aide d'un tube de bazooka me paraît tout-à-fait judicieuse et opportune dans ce présent débat... Image

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 13:01
de Luc Lion
jp trimouille a écrit:"à" est bien la marque de l'incompréhension, similaire dans un autre genre à "kW/h".

??
Comprends pas.
Pourquoi n'écris-tu pas alors "ab priore" et "ad fortiori", s'il faut garder la forme originale ?
Luc

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 13:06
de Peter
En tout cas, en 4 ou en 8, je reconnais volontiers, que pour moi, tout ca, c'est de la découverte, et je m'amuse bcp.

Aeromicalement

Bises a AnnieImageImageImage
Peter

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 13:14
de Salusse
Ce que dit l'Académie dans son dictionnaire (extrait) :
-- (1)A PRIORI  loc. adv. XVIIe siècle. Emprunté du latin scolastique, proprement « en partant de ce qui est avant ».
1. LOGIQUE. D'après des données antérieures à l'expérience, en s'appuyant sur les principes de la raison, par opposition à A posteriori. Argumenter a priori. Adjt. Raisonnement a priori.  2. Par ext. Préalablement à l'examen, au premier abord, ou, péj., en fonction d'une idée préconçue, d'un principe, d'un préjugé, etc. A priori, j'accepte votre proposition. Ils sont hostiles a priori à ce projet. Subst. inv. Un a priori. Poser, formuler un a priori, des a priori.--
Je ne l'ai pas mis en italique, bien que cela se fasse en imprimerie pour des citations, afin de ne pas compliquer le débat. Désolé d'entretenir ce hors sujet.

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 13:31
de jp trimouille
Luc Lion a écrit:??


C'est pour l'introduction de l'accent. Le reste, déformation des mots mais déformation "latine" est d'une autre nature, fonction de ce qu'on tolère.
Ne manque plus qu'un cours sur l'histoire des accents.

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 13:49
de jp trimouille
Luc, comment marche ta déclinaison après "ad" ?

Re: Modération

MessagePosté: Jeudi 10 Janvier 2013 14:31
de Admin_2
Comme il ne reste apparamment plus grand chose d'important à dire, on va fermer le sujet.

Pour l'information générale, il faut savoir qu"une partie important du boulot de modo et admin est de veiller aux tentatives d'inscription de pirates et autres spammeurs. Sans cela, votre forum serait pourri de posts du genre de ce qui inonde les boites mail. c'est tous les jours souvent par vagues. Si vous ne voyez rien de ce genre c'est parce que le travail est fait de maniere efficace.